Dans la vie de tous les jours, on utilise souvent le mot handicap.
Dans ce site, on a utilisé le mot handicap
pour que ce soit plus facile à comprendre.
On doit faire la différence entre handicap et déficience.
c’est ce qui ne fonctionne pas « normalement »
dans le corps ou dans l’esprit.
On le dit quand on parle du diagnostic.
Par exemple : j’ai une malformation aux yeux qui m’a rendu aveugle.
ce sont les difficultés qu’on rencontre dans la vie de tous les jours
à cause de la déficience.
Par exemple : comme je suis aveugle,
je ne peux pas faire certaines activités sans aide :
traverser une rue, faire du vélo…
Si on aménage ou si on arrange ce qui est autour de moi,
le handicap peut diminuer.
Ces mots déficience et handicap sont importants,
il ne faut pas les mélanger.
Quel mot tu préfères utiliser :
déficience intellectuelle ou handicap mental ?
« Je préfère déficience intellectuelle »,
je me sens plus à l’aise.
Parce que le handicap mental,
pour moi c’est un mot blessant.
Je n’aime pas le mot « handicap« ,
je préfère qu’on dise « différent. «
Anonyme.
– Extrait du livret de la journée de l’expression du 5 décembre 2015, Bruxelles
Les mots ou le regard des autres sont difficiles, pour vous,
mais aussi pour vos parents, vos frères et vos sœurs.
Les autres ont parfois des mots méchants.
Ils ne vous parlent pas correctement.
Ils vous regardent bizarrement
ou ils n’osent pas vous regarder,
ils se moquent…
Souvent, c’est parce que les autres ne connaissent pas le handicap.
Ils ont peur du handicap, de la différence.
Il faut comprendre les mots ou les regards
pour ne pas se sentir blessé.
Chaque personne est différente
avec un handicap ou sans handicap.
Chacun doit être respecté.
Le regard des autres, qu’est-ce que ça veut dire pour toi ?
C’est important le regard.
Mais il ne faut pas s’arrêter à l’apparence.
Les gens ont tout de suite pitié de toi
mais ils ne voient pas l’intérieur.
Les gens ne voient que le handicap.
Dans ma famille, il n’y a pas ce problème.
Marie-Sophie L.
– Extrait d’un témoignage paru dans Inclusion Magazine n°14
Souvent les gens nous rejettent parce qu’ils ont peur
ou simplement parce qu’on est différent.
Nous n’y pouvons rien si nous sommes comme cela.
Certains nous regardent de travers.
Parfois nous les entendons rire derrière notre dos
ou nous injurier.
Mais lorsque des personnes font l’effort de nous rencontrer,
de découvrir notre monde,
bien souvent elles changent et nous acceptent
comme des être humains à part entière.
Anonyme
– Témoignage paru dans la Brochure « des personnes avec une déficience intellectuelle », Inclusion 2005
La déficience rappelle que tout le monde est fragile
et que nous sommes tous différents.
Vous avez peut-être du mal à comprendre le monde dans lequel vous vivez.
Le monde qui vous entoure ne comprend pas toujours
ce que vous vivez, vos besoins et vos forces.
La société est organisée pour les personnes « normales »
ou sans handicap.
La déficience oblige la société à s’adapter à tous,
à devenir inclusive, à être tous ensemble.
Si la société fait attention à toutes les personnes
avec un handicap ou sans handicap,
elle sera inclusive, et chacun se sentira bien.
L’inclusion c’est ne pas exclure les autres.
L’inclusion c’est inclure les personnes
avec un handicap intellectuel avec tout le monde.
Qu’on soit aveugle ou en fauteuil roulant.
C’est accepter tout le monde sans faire de différence.
Jean-Marc
– Extrait du livret de la réunion du Projet Inca du 03-02-2019 à La Louvière
Chacun a une idée de ce que c’est le bonheur.
Cette idée change à différents moments de la vie.
A chaque étape de la vie, vous vivez des désirs, des besoins,
des déceptions, des plaisirs différents.
Vous avez peut-être un rêve.
Ce rêve peut vous aider à avancer.